L'opposition accuse le gouvernement de Hesse de bloquer les enquêtes !
A Wiesbaden, l'opposition a critiqué le gouvernement du Land de Hesse pour avoir répondu de manière inappropriée aux questions parlementaires.

L'opposition accuse le gouvernement de Hesse de bloquer les enquêtes !
Au Parlement du Land de Hesse, l'ambiance est en ébullition : l'opposition accuse le gouvernement du Land de ne pas remplir son obligation cruciale d'information. La critique découle de profondes inquiétudes concernant le mépris des droits parlementaires et du traitement des questions. Le député Vert Jürgen Frömmrich affirme sans équivoque que la coalition noir-rouge ne parvient pas à fournir les informations nécessaires en temps opportun et de manière compétente. Selon ffh.de, au total, 708 demandes ont été déposées entre janvier 2024 et janvier 2025, mais seulement 193 d'entre elles - ce qui correspond à environ 27 % - ont reçu une réponse en temps opportun. Cela va trop loin pour Frömmrich, qui réclame des changements clairs pour renforcer le contrôle du Parlement sur le gouvernement.
L’AfD, en particulier, estime qu’il est nécessaire d’agir et souligne que, dans de nombreux cas, des questions restent tout simplement sans réponse. Christian Rohde, parlementaire de l'AfD, souligne qu'il n'y avait souvent que des réponses évasives ou dénuées de sens. Le député FDP Oliver Stirböck se joint aux critiques et parle d'une érosion du droit parlementaire de poser des questions. Le ministre de l'Intérieur Roman Poseck (CDU) a réagi sur la défensive et a souligné de meilleurs chiffres de réponse, mais n'a pas non plus été impressionné par le point de vue critique de ses opposants politiques et a souligné que les évaluations juridiques ne relevaient pas du gouvernement du Land.
Aperçu des instruments de contrôle parlementaire
Les questions centrales pour le gouvernement ne concernent pas seulement la Hesse. La question du contrôle gouvernemental et de la réponse aux questions parlementaires est également prise au sérieux au niveau fédéral. Le Bundestag a mis en place un certain nombre d'instruments pour promouvoir le dialogue entre les parlementaires et le gouvernement. Il s'agit notamment des petites et grandes enquêtes, des questions écrites, des heures de questions ainsi que des horaires actuels et des enquêtes gouvernementales, comme on peut le trouver sur bundestag.de.
Des demandes particulièrement petites, qui doivent être soumises par au moins 5% des députés ou un groupe parlementaire, garantissent que les problèmes actuels peuvent être traités rapidement. Toutefois, pour les grandes questions, un débat en plénière est prévu, qui aborde souvent des sujets plus approfondis. Cela montre comment les parlementaires exigent des informations du gouvernement et contribuent ainsi à la transparence de la gouvernance.
Importance de remettre en question les droits pour la démocratie
Le droit de poser des questions fait non seulement partie formelle du travail parlementaire, mais constitue également une base essentielle pour contrôler le gouvernement et garantir la transparence. Selon un article de bpb.de, cela oblige le gouvernement à répondre aux demandes fournissant des informations pertinentes. Même s’il y a des limites au droit de poser des questions, la pression du public ne doit pas être sous-estimée. Il est indiqué dans le Gesheft que le Parlement agit également sous la pression du public et peut être tenu responsable.
Dans l’ensemble, on peut dire que le débat en cours sur le respect des obligations d’information en Hesse déclenche un débat important sur la résilience de la démocratie et le rôle des mécanismes de contrôle parlementaire. Les citoyens ont le droit de savoir comment leurs représentants prennent leurs décisions et comment ces décisions sont mises en œuvre.