Police de Lunebourg : les promotions stoppées - le genre à l'honneur !

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À Uelzen et à Lunebourg, des conflits juridiques éclatent concernant les promotions discriminatoires dans la police et les quotas pour les femmes.

In Uelzen und Lüneburg gibt es rechtliche Auseinandersetzungen über diskriminierende Polizeibeförderungen und Frauenquoten.
À Uelzen et à Lunebourg, des conflits juridiques éclatent concernant les promotions discriminatoires dans la police et les quotas pour les femmes.

Police de Lunebourg : les promotions stoppées - le genre à l'honneur !

Dans la police de Lunebourg, les promotions sont menacées. Actuellement, 26 policiers ne peuvent pas être promus du niveau de salaire A10 à A11. La raison en est la procédure en cours devant le tribunal administratif, dans laquelle des fonctionnaires ont déposé des demandes de protection juridique provisoire. Le procès est dirigé contre une procédure controversée au commissariat d'Uelzen qui vise spécifiquement à favoriser les femmes, ce qui suscite le scepticisme de nombreux collègues. Selon un premier jugement des juges de Lunebourg, un « changement des normes en faveur du sexe féminin » est inconstitutionnel. L'arrêt se concentre sur « l'aptitude, la capacité et la performance professionnelle » comme critères centraux pour les promotions, comme le rapporte Lüneburg aktuell.

En outre, de graves allégations ont été portées contre le service de police, qui visait à augmenter le quota de femmes aux postes de direction. Un document interne révélant des fuites a conduit à la détermination d'évaluer négativement non seulement les performances mais également le sexe dans les évaluations des policiers masculins. Les juges ont qualifié cela de violation de la Loi fondamentale. Le tribunal administratif exige une évaluation juste et équitable en matière de genre de tous les policiers. En raison de ces processus, les promotions au niveau A11 sont pratiquement interrompues depuis un an et demi, ce qui entraîne un retard considérable, comme l'explique la Landezeitung dans détail.

Critique et soutien

L'Association des enquêteurs criminels allemands (BdK) a déjà fait pression sur la police et parle d'une approche totalement inappropriée en matière de promotion des femmes. Il est critiqué qu'une approche informelle ait été documentée à Uelzen et qu'elle ne respecte pas les directives. Le BdK représente environ 800 membres et appelle à la bonne mise en œuvre des mesures d'égalité. Selon Stefan Franz, représentant du Conseil exécutif de l'État, il est important que la promotion des femmes soit appliquée correctement. Les fonctionnaires anciens et actifs font également état de pressions internes pour considérer systématiquement les femmes et les employés à temps partiel pour les promotions.

Même si la ministre de l'Intérieur Daniela Behrens décrit l'affaire comme « sans importance pour la police de Basse-Saxe », Franz voit les choses différemment. Lui et d’autres voix critiques soulignent que ces pratiques peuvent être observées non seulement à Lunebourg, mais aussi dans d’autres départements. Cela rend le rôle des responsables de l’égalité des chances d’autant plus important dans ce débat. Ils sont actifs depuis plus de 30 ans et s'engagent en faveur de l'égalité des chances. Une étude actuelle montre les défis et les opportunités que le travail pour l'égalité apporte dans la police, notamment en ce qui concerne les structures de soutien fournies par le syndicat de la police, comme le résume Böckler.

Dans l’ensemble, la situation reste tendue et le débat sur l’égalité des sexes au sein de la police continue d’être suivi comme un faucon. Il reste à voir comment évolueront les procédures judiciaires et quelles mesures la police de Lunebourg prendra pour résoudre le retard persistant dans les promotions.