L’Iran menace la peine de mort : les médias sous pression – la censure augmente !
L'Iran restreint considérablement la liberté des médias, menaçant de la peine de mort toute coopération avec le Mossad et multipliant les exécutions.

L’Iran menace la peine de mort : les médias sous pression – la censure augmente !
En Iran, la situation autour des médias et de la peine de mort devient de plus en plus désastreuse. Le 14 juin 2025, le Jardin révolutionnaire iranien (CGRI) a lancé un avertissement clair à tous les médias et individus susceptibles de collaborer avec les services secrets israéliens du Mossad. Selon un rapport de Euronews Il était stipulé qu'une telle coopération serait considérée comme un délit grave passible de la « peine maximale », probablement la peine de mort. Le CGRI a qualifié de délit criminel toute forme de coopération, que ce soit dans le domaine du renseignement ou dans les activités culturelles et médiatiques de soutien au « régime sioniste ».
Babak Kamiar d'Euronews mentionne que ces mesures risquent de réduire au silence les médias locaux. Au lieu de reportages critiques sur le régime, seuls des hymnes de louange peuvent désormais être publiés. Les médias internationaux opérant en Iran pourraient également être affectés par cette nouvelle situation, rendant encore plus difficile la situation de l’information déjà tendue.
Des chiffres horribles sur la peine de mort
Les reportages sur les conséquences humaines et juridiques de ces événements sont encore compliqués par le nombre alarmant de condamnations à mort en Iran. En 2023, les organisations de défense des droits humains, dont Amnesty International et Iran Human Rights, ont enregistré une augmentation spectaculaire du nombre d'exécutions, à 834, soit une augmentation de 40 % par rapport à l'année précédente. La majorité de ces exécutions – plus de 60 pour cent – ont eu lieu pour des infractions liées à la drogue, reflétant la politique stricte en matière de drogue du régime du président Ebrahim Raisi.
Il convient de noter que les autorités iraniennes n’annoncent officiellement qu’une fraction des exécutions. Les chiffres réels pourraient donc être encore plus drastiques. Ni les services correctionnels internationaux ni les connaissances jurisprudentielles n’ont réussi à élever à un niveau acceptable ce qui a été décrit comme une approche cynique des droits de l’homme. Les statistiques montrent qu'au moins 481 personnes ont été exécutées pour des infractions liées à la drogue en 2023, tandis que les exécutions pour des motifs politiques, comme les récentes manifestations sous le slogan « Femme, vie, liberté ! », ne manquent pas.
Renforcer l'appareil répressif
La peine de mort a également été instaurée comme instrument de la politique répressive du régime visant à maintenir le pouvoir. Un aspect de cette politique répressive est le traitement inégal des minorités ethniques, comme les sunnites baloutches, dont beaucoup sont exécutées. Bien qu’ils ne représentent que 5 pour cent de la population totale, ils sont représentés de manière disproportionnée parmi les personnes exécutées, ce qui indique un déséquilibre systématique.
Selon un rapport du nouvelles quotidiennes La peine de mort est également un moyen important pour le régime iranien de réprimer tout mouvement d’opposition. On constate que les autorités lancent à plusieurs reprises de vagues accusations afin de consolider leur propre position de pouvoir. Plusieurs organisations de défense des droits humains appellent à une réforme urgente des lois sur la peine de mort, en particulier pour les délinquants mineurs, qui continuent d'être imposées sans relâche et avec brutalité.
En conclusion, les spéculations sur l’évolution future du journalisme et des droits de l’homme en Iran sont alarmantes. Seul le temps nous dira si et comment la pression internationale peut affecter le gouvernement iranien alors que son peuple souffre sous un régime de plus en plus répressif.