La base du SPD élève la voix : plus de 4 000 signatures contre la réforme de l'aide sociale !
Les opposants au sein du SPD recueillent plus de 4 000 signatures contre le resserrement de l'argent des citoyens. L'initiatrice est Franziska Drohsel.

La base du SPD élève la voix : plus de 4 000 signatures contre la réforme de l'aide sociale !
Les rumeurs sont nombreuses au sein du SPD : les opposants au projet de resserrement de l'argent des citoyens au sein du parti ont recueilli plus de 4 000 signatures. L'initiatrice, l'ancienne présidente du Juso, Franziska Drohsel, est très déterminée à s'opposer à la réforme souhaitée par la coalition noir-rouge. Lundi prochain, elle souhaite remettre les signatures recueillies à la direction du parti à la Maison Willy Brandt afin de lancer une pétition officielle d'adhésion. Radio Ennepe Ruhr rapporte qu'à la fin de l'année, le SPD comptait 357 117 membres, ce qui permet théoriquement d'obtenir le soutien nécessaire d'au moins 1 pour cent de la base du parti pour cette demande.
Mais que se passe-t-il ensuite ? Les statuts du parti exigent que les signatures soient collectées sur une plateforme spéciale, que Drohsel considère comme résoluble. Dans un premier temps, l'exécutif du parti doit vérifier la recevabilité de la demande. Si le conseil d'administration approuve le projet, le soutien à la demande pourrait être collecté dans un délai de deux mois. Il existe également un délai de trois mois pour attirer au moins 20 pour cent des membres – un défi que beaucoup considèrent comme crucial pour le résultat. Drohsel lui-même est optimiste quant au fait que les signatures seront à nouveau collectées avec succès sur la plateforme.
Inquiétudes concernant la réforme
La réforme prévue de l'argent des citoyens est controversée. Selon le Süddeutsche Zeitung, la demande des députés rejette tout renforcement des sanctions. Drohsel critique en particulier les réductions prévues des frais de logement et l'augmentation des versements supplémentaires aux caisses d'assurance maladie. Si un rendez-vous est manqué, il existe un risque que les prestations soient totalement annulées, tandis que si deux rendez-vous sont manqués, une réduction immédiate de 30 pour cent est envisagée. "C'est une voie que nous ne devrions pas emprunter", a déclaré Drohsel.
qui prévient qu’on pourrait s’éloigner des valeurs de solidarité et de redistribution équitable.
Entre-temps, selon le baromètre politique ZDF, 74 pour cent des personnes interrogées soutiennent le resserrement prévu de l'argent des citoyens. Cela montre la tension entre le parti et la perception du public. C’est également le point de vue d’un membre du SPD au Bundestag, qui qualifie la demande de « dangereuse » car la majorité des députés soutiennent la réforme. Le débat sur la pauvreté en Allemagne est perçu comme émotionnel et en partie caractérisé par des préjugés, ce que Drohsel considère comme problématique. Elle appelle à changer le discours et à se concentrer sur les causes de la pauvreté.
Un appel à la solidarité
Les initiateurs de la pétition des députés ont formulé trois revendications centrales : pas de durcissement des sanctions contre l'argent des citoyens, plus de soutien aux personnes concernées et une réduction des inégalités sociales. L’entrée en vigueur de la réforme est prévue au plus tard au printemps 2026 et le temps presse. Le comité de coalition a déjà accepté les changements et certains craignent que des projets plus visionnaires visant à renforcer la politique sociale ne nuisent à la coalition.
En fin de compte, il sera passionnant de voir si le SPD écoutera les voix de sa base. Drohsel et ses collègues appellent à des politiques respectueuses de la dignité humaine. Au vu de l'intensification du débat, beaucoup de choses semblent se résumer à un débat passionnant au sein du parti, dans lequel le soutien des locataires et des associations sociales joue également un rôle à ne pas sous-estimer. ZDF mentionne que ces initiatives indiquent notamment que la réforme pourrait augmenter le risque de sans-abrisme. Drohsel met en garde contre les conséquences de mesures politiques erronées et appelle à repenser la situation.