Un meilleur réseautage est nécessaire : c'est ce qui arrive aux malades mentaux !
Des hommes politiques du Schleswig-Holstein discutent de la protection des données et de la mise en réseau dans le système de santé lors de la conférence des ministres de l'Intérieur à Bremerhaven.

Un meilleur réseautage est nécessaire : c'est ce qui arrive aux malades mentaux !
La conférence des ministres de l'Intérieur du ministre fédéral de l'Intérieur Alexander Dobrindt (CSU) et d'autres hommes politiques a eu lieu aujourd'hui à Bremerhaven. Thomas Strobl (CDU, Bade-Wurtemberg) et Sabine Sütterlin-Waack (CDU, Schleswig-Holstein), entre autres, étaient présents à cette importante réunion. Dans un entretien avec NDR, ce dernier a souligné les défis considérables en matière de protection des données et de secret médical, qui sont de plus en plus mis en avant à l'heure de la maladie mentale et de ses conséquences. Elle a demandé que les données sensibles sur les personnes souffrant de maladie mentale soient mieux transmises afin de prévenir de futurs incidents. «Il se passe quelque chose», déclare Sütterlin-Waack à propos de la mise en réseau des autorités.
La Basse-Saxe envisage déjà un projet de loi qui pourrait entrer en vigueur vers la fin de l'année. Étant donné qu’il y a eu plusieurs attaques mortelles perpétrées par des malades mentaux dans le passé, il est grand temps. Selon Deutschlandfunk, les experts devraient s'attaquer intensivement à ces questions et élaborer les mesures nécessaires.
Protection des données dans le domaine de la santé
La numérisation croissante du système de santé apporte non seulement de nouvelles opportunités, mais aussi des défis. Les médecins sont quotidiennement confrontés à des informations sensibles sur la santé physique et mentale de leurs patients. La protection des données, en particulier le règlement général sur la protection des données de l'UE (RGPD de l'UE), en vigueur depuis 2018, joue un rôle central. Ces réglementations protègent la confidentialité des patients et garantissent que les données personnelles sont traitées avec le plus grand soin. Les informations à ce sujet sont essentielles, car les pratiques et les installations médicales doivent s'être adaptées à la nouvelle situation juridique, comme l'explique l'Ordre fédéral des médecins.
Une attention particulière est portée au consentement des patients au traitement de leurs données. Un consentement effectif n’est donné que s’il est donné volontairement et que les personnes concernées ont été suffisamment informées. Les conditions et l'étendue du traitement des données doivent être clairement communiquées. Cela signifie également que la transmission des données ne doit pas être subordonnée au consentement à un autre traitement de données. Ces exigences sont particulièrement importantes pour la relation médecin-patient, comme le précise clairement le gouvernement du Land de Basse-Saxe (Niedersachsen).
Le rôle du consentement
Dans le secteur de la santé en particulier, de nombreux processus sont liés au consentement. Par exemple, les médecins généralistes doivent obtenir le consentement de leurs patients pour transmettre des informations aux spécialistes. Même si vous changez de médecin de famille, la transmission complète du dossier du patient n'est possible qu'avec un accord écrit. Cela garantit que les patients restent maîtres de leurs propres données.
Dans le débat sur la protection des données sensibles, il apparaît clairement qu'il est essentiel que toutes les personnes impliquées, des médecins traitants jusqu'aux réglementations légales, s'unissent. C’est le seul moyen de créer un cadre sécurisé garantissant à la fois la protection des patients et le transfert de données nécessaire dans l’intérêt de la sécurité publique.