Un mur massif bloque l’accès au siège de la CDU à Göttingen !

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Un mur massif bloque le siège de la CDU à Göttingen : un acte politiquement motivé provoque horreur et enquête.

Massive Mauer blockiert CDU-Zentrale in Göttingen: Politisch motivierte Tat sorgt für Entsetzen und Ermittlungen.
Un mur massif bloque le siège de la CDU à Göttingen : un acte politiquement motivé provoque horreur et enquête.

Un mur massif bloque l’accès au siège de la CDU à Göttingen !

Une manifestation spectaculaire a fait sensation à Göttingen : aujourd'hui, 16 juin, l'entrée du bureau de la CDU a été bloquée par un mur massif. Des inconnus avaient construit ce mur d'environ 1,50 mètre de haut composé de mortier frais et de pierres et l'avaient placé devant la porte d'accès. Plusieurs banderoles étaient accrochées au mur, dont une avec l’inscription bien visible : « Fermé à cause de votre politique belliciste et isolationniste raciste ».

Le mur a été découvert vers 8h10 par un employé de la CDU qui a immédiatement alerté la police. Ils ont sécurisé les banderoles de protestation et ont rapidement commencé à démonter le mur, qui a été complètement enlevé au cours de la journée. La police soupçonne un acte à motivation politique et a confié l'enquête à la sécurité de l'État. Le président du district CDU, Fritz Güntzler, a été horrifié par cette action et l'a qualifiée d'escalade inquiétante du conflit politique. Un incident similaire s'est produit en février lorsque le bureau a été la cible d'une attaque de peinture, ce qui a incité les enquêteurs à examiner un lien possible entre les deux incidents. Selon Bild, on parle dans ce contexte de coercition et de dommages matériels.

Attaques à motivation politique contre les bureaux de la CDU

Les événements de Göttingen ne sont pas isolés : les attaques contre les bureaux de la CDU se sont également multipliées dans tout le pays, déclenchées par la politique d'asile controversée de l'Union. Selon Welt, des dizaines de milliers de personnes manifestent contre la politique migratoire de la CDU, qui a récemment entraîné des dégâts matériels considérables. Le candidat des Verts à la chancellerie, Robert Habeck, a fermement condamné la violence et parle dans ce contexte d'un abus de mandat de la CDU après l'adoption d'une motion visant à resserrer la politique migratoire avec les votes de l'AfD.

Dans de nombreuses villes, dont Dortmund, Mayence et Berlin, la devise est actuellement : « Les nerfs sont à vif ». Les rapports de police font état d'agressions et parfois même de menaces de mort contre des employés, comme dans le cas de Mayence. À Berlin-Charlottenbourg, jusqu'à 40 personnes ont fait irruption dans un bureau citoyen de la CDU. Des rapports faisant état de dégâts matériels et d'intrusions ont été déposés. Welt rapporte également que les manifestations dans de nombreuses villes, malgré leur intensité, ont été largement pacifiques.

Une volonté croissante de recourir à la violence ?

La volonté croissante de recourir à la violence lors des manifestations politiques soulève des questions qui se posent dans un contexte de troubles sociaux constants. Selon bpb, la frontière entre manifestants violents et pacifiques est souvent difficile à tracer. Dans de nombreux cas, la distinction s’avère difficile, car des affrontements violents se produisent encore et encore, dont certains résultent de blocages de sit-in ou de formes de protestation similaires. Ces évolutions bouleversent de plus en plus le paysage politique habituel. Face à de telles protestations, la police a particulièrement du mal à concilier la protection de la liberté de réunion et la préservation de la sécurité publique.

Le débat sur la protection contre la violence et la stabilité politique est également alimenté par les menaces actuelles contre les employés de la CDU. Reste à savoir comment les acteurs politiques réagiront à cette escalade et si des solutions seront trouvées pour sortir de l’impasse.