Un an après l'incendie : le débat sur les vêtements de protection de la police s'enflamme !
Un an après l'incendie dans un camp de réfugiés à Buchholz : blessés, discussions sur les vêtements de protection et les normes de sécurité.

Un an après l'incendie : le débat sur les vêtements de protection de la police s'enflamme !
Aujourd'hui marque l'anniversaire d'un incident tragique à Buchholz : il y a exactement un an, le 8 juillet 2024, un incendie dévastateur se produisait dans un hébergement de réfugiés de la Bremer Straße. L'Éthiopien de 28 ans, soupçonné d'être responsable de l'explosion, a été tué. Les flammes ont blessé au total 20 personnes, dont un policier grièvement brûlé. Sa convalescence a déjà pris plus d'un an et il n'est toujours pas en service. Journal hebdomadaire du district rapporte que les incidents ont donné lieu à un débat intense sur les normes de sécurité des vêtements de protection pour les policiers.
À ce jour, il y a un débat sur le fait que les vêtements de secours portés par les agents lors de l'incendie n'offraient pas la protection nécessaire et étaient hautement inflammables. Le syndicat allemand de la police (DPolG) appelle donc à tester et à optimiser de toute urgence les équipements de protection. Le ministère de l'Intérieur de Basse-Saxe confirme que les vêtements ignifuges étaient jusqu'à présent réservés exclusivement aux unités spéciales, ce qui a donné lieu à un débat critique sur la nécessité de normes de protection complètes pour tous les services d'urgence.
Inquiétudes croissantes concernant la sécurité dans les hébergements des réfugiés
Un autre exemple inquiétant de la situation sécuritaire dans les hébergements pour réfugiés s'est produit le 28 septembre 2023 à Erlangen, où un incendie s'est déclaré dans un hébergement pour demandeurs d'asile à Schallershof. Fort Police bavaroise Les pompiers ont été alertés à 14h25, mais à leur arrivée, un conteneur était déjà entièrement en feu. Bien que les secouristes aient fait de leur mieux, la propagation du virus aux 20 conteneurs voisins n'a pas pu être stoppée. Les dégâts ont été estimés dans une fourchette à six chiffres.
Les secours ont déterminé qu'un homme de 39 ans se trouvant dans le conteneur en feu était soupçonné d'être à l'origine de l'incendie. Il a été arrêté et conduit à la police judiciaire d'Erlangen. Heureusement, un seul résident a été transporté à l'hôpital avec des blessures légères. De tels incidents donnent une mauvaise image des normes de sécurité dans les hébergements des réfugiés et nécessitent des mesures urgentes pour protéger les résidents.
Mettre l’accent sur la protection des personnes vulnérables
Dans ce contexte, le ministère fédéral de la Famille se charge du développement de concepts de protection dans l'hébergement des réfugiés. L’initiative fédérale « Protection des réfugiés dans les logements pour réfugiés » a été lancée en 2016 et depuis lors, des travaux sont en cours pour élaborer des normes minimales uniformes dans tout le pays. Ces normes visent à garantir que les personnes particulièrement vulnérables - notamment les jeunes, les personnes handicapées ou les victimes de violences - soient correctement hébergées et protégées. BMFSFJ a désormais fait appel à diverses organisations partenaires telles que l'UNICEF et Save the Children pour assurer la protection de ces groupes vulnérables.
La mise en œuvre de ces concepts nécessite non seulement une formation et des documents, mais également un suivi complet de la protection contre la violence. Le rapport final sur l’initiative fédérale de début 2023 montre clairement la nécessité d’agir pour améliorer encore la sécurité dans les logements et renforcer la participation des réfugiés.
Les incidents de Buchholz et d'Erlangen illustrent à quel point il est important de prendre au sérieux la sécurité dans les hébergements pour réfugiés. Le déploiement de la police et des pompiers est essentiel, mais leurs équipements de protection doivent également être capables de faire face aux conditions dangereuses. Il reste encore un long chemin à parcourir pour garantir un logement à toutes les personnes concernées, et il est urgent de sensibiliser aux mesures de protection nécessaires.