Un homme politique de l'AfD à Backnang reconnu coupable d'incitation à la haine !
Un homme politique de l'AfD de Backnang reconnu coupable d'incitation : le jugement du 23 juillet 2025 confirme les dangers de la rhétorique extrémiste.

Un homme politique de l'AfD à Backnang reconnu coupable d'incitation à la haine !
Dans un verdict sensationnel du 23 juillet 2025, le tribunal du district de Backnang a condamné un homme politique local de l'AfD de 63 ans pour incitation à la haine. L’homme politique a publié sur Facebook un commentaire qualifié de « pilori médiéval ». Malgré la gravité des allégations, le condamné n'a montré aucun signe de nervosité ou d'inquiétude pendant le procès, alimentant encore davantage les réactions mitigées du public. Selon [Stuttgarter Nachrichten](https://www.stuttgarter-nachrichten.de/content.amtsgericht-backnang-weit-ueber-zulaes sige-kritik-hinaus-afd-politiker-wegen-hetz-post-verjurt.94cabcca-bb11-404e-9f50-8bb79419c114.html) cette affaire pourrait être celle de l’AfD et sa perception du public peut être importante.
Un autre scandale qui a ébranlé le paysage politique est le comportement de la députée AfD Nicole Höchst. Elle a partagé une image provocatrice considérée comme offensante pour les musulmans. Le message montrait un tracteur avec une citerne à fumier et deux hommes en costumes arabes, accompagnés d'un texte visiblement hostile. Après le tollé général et les interventions de collègues du parti tels que Tino Chrupalla et Alice Weidel, le message a été supprimé. L'avocat Chan-jo Jun considère cet incident comme une violation flagrante de l'article 130, paragraphe 1, numéro 2 du Code pénal, car il s'agit d'un « dénigrement malveillant » d'un groupe religieux. Il estime que la suppression du message ne suffit pas à se démarquer des contenus extrémistes au sein de l’AfD. Selon lui, une procédure d'interdiction pourrait obliger le parti à s'attaquer intensivement à son noyau extrémiste, comme le rapporte Volksverpetzer.
La réinterprétation de la liberté d’expression
Mais ce n'est pas tout : Björn Höcke, une figure marquante de l'AfD, a récemment soutenu le YouTubeur Aron Pielka, reconnu coupable de sédition. Cela montre à quel point les représentants de l’AfD brouillent les frontières entre la liberté d’expression et les discours de haine criminels. Höcke a décrit Pielka, également connu pour ses déclarations antisémites, comme un exemple de « liberté d'expression » dans une publication sur Facebook. Cela soulève la question de savoir comment le parti continue de naviguer sur la frontière ténue entre une expression réellement légitime et une incitation dangereuse. Selon correctiv.org, l’AfD tente d’attaquer le système judiciaire par ce genre de rhétorique.
Le problème est exacerbé par la multiplication rapide des déclarations extrémistes au sein des groupes de l’AfD, dans lesquelles sont évoquées des fantasmes violents contre des politiciens d’autres partis. Les avocats préviennent que la suppression de l'article sur l'incitation, comme l'exigent les membres de l'AfD, pourrait affaiblir les limites de la liberté d'expression, ce qui mettrait également en danger la protection contre la glorification du national-socialisme. Il reste à voir comment le parti répondra aux critiques sociales actuelles et s’il abordera sérieusement ses positions politiques.
Enfin, il convient de noter que les scandales actuels autour de l’AfD montrent clairement à quel point le débat sur la liberté d’expression et l’incitation à la haine est complexe et à plusieurs niveaux. Cette frontière ténue entre liberté d'expression et comportement criminel pourrait être cruciale pour l'avenir politique du parti.