Grèves du LKA : raid majeur contre les propos haineux en Hesse !
LKA enquête sur douze personnes dans le Limbourg-Weilbourg en raison de propos haineux sur Internet, dans le cadre de mesures vastes.

Grèves du LKA : raid majeur contre les propos haineux en Hesse !
En Hesse, les enquêtes contre les propos haineux ont atteint un nouveau sommet. Signalé aujourd'hui, 26 juin 2025 fr.de que le Bureau national de la police criminelle (LKA) enquête sur douze personnes soupçonnées d'avoir diffusé des déclarations criminelles sur Internet. Cette mesure s’inscrit dans le cadre d’un effort national visant à lutter contre les crimes haineux et la propagande extrémiste dans l’espace numérique.
Le ministre de l'Intérieur de Hesse, Roman Poseck (CDU), s'est dit préoccupé par les méthodes des groupes extrémistes, qui proposent souvent des réponses simples à des questions complexes et propagent des mythes du complot en ligne. Il souligne que ces opérations visent à réduire l'hostilité et l'incitation au sein de la société.
Distribution et allégations contre les suspects
Les personnes identifiées sont âgées de 28 à 73 ans, dont une femme et onze hommes. La répartition géographique des suspects comprend des villes comme Francfort, Giessen, Marburg et Wiesbaden ainsi que plusieurs districts. Ils sont accusés d'incitation à des infractions pénales, de sédition, de profération d'insultes et d'apologie d'infractions pénales. Certains des accusés étaient déjà connus de la police.
Les messages haineux rencontrés par les enquêteurs comprenaient des appels à la violence et aux meurtres, une évolution effrayante qui ne peut passer inaperçue. Pour illustrer l'ampleur de ce problème, 65 perquisitions au total ont été effectuées lors de la 12e journée nationale d'action contre les messages de haine, et ce n'est qu'un début.
Initiative nationale contre les crimes haineux
Comment rbb24.de a rapporté qu'un total de 70 appartements ont été fouillés dans toute l'Allemagne. Rien qu'à Berlin, les mesures ont touché huit appartements, tandis que six perquisitions supplémentaires ont eu lieu dans le Brandebourg. Les secours se sont concentrés sur les contenus incitatifs, les apparitions antisémites et les menaces contre des fonctionnaires et élus. Cette initiative est un signal clair de la ministre de l'Intérieur Nancy Faeser, qui souligne la nécessité de lutter de manière décisive contre la haine et la violence en ligne.
Les enquêtes montrent que plus de la moitié des messages haineux sont des crimes à motivation politique, émanant principalement de l'extrême droite. Il ne s’agit pas seulement d’un problème local, mais aussi d’un problème national qui met à rude épreuve la stabilité sociale.
Chiffres des crimes haineux
L'Office fédéral de la police criminelle (BKA) dresse un bilan effrayant, selon lequel les délits à motivation politique ont augmenté de 40,2 pour cent l'année dernière, ce qui représente la plus forte augmentation depuis 2001. Les délits d'extrême droite en particulier ont connu une forte augmentation de 47,8 pour cent et représentent désormais plus de la moitié des délits enregistrés.
Au total, 1 360 cas de délits de propagande et 523 cas d'incitation à la haine ont été documentés l'année dernière. L'augmentation des crimes violents est également alarmante, passant de 48 à 70 cas. Outre l’extrême droite, l’enquête se concentre également sur les déclarations et menaces antisémites, qui se sont multipliées de manière extraordinaire.
La sécurité et le bien-être des citoyens sont en jeu, et les agences de sécurité semblent avoir le don de s’attaquer à la racine du problème. Le moment de dénoncer la haine et l’incitation à la haine ne pourrait être plus opportun. L’augmentation de la criminalité dans ce domaine constitue un signal d’alarme clair pour la société afin qu’elle promeuve activement une coexistence respectueuse et pacifique.