Lutte pour les ressources : les dépenses en armement mettent en danger notre croissance et notre prospérité !

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Lors de la conférence syndicale de Salzgitter, Dierk Hirschel a contredit les avantages des dépenses de défense pour l'économie.

Auf der Gewerkschaftskonferenz in Salzgitter widersprach Dierk Hirschel den Vorteilen von Rüstungsausgaben für die Wirtschaft.
Lors de la conférence syndicale de Salzgitter, Dierk Hirschel a contredit les avantages des dépenses de défense pour l'économie.

Lutte pour les ressources : les dépenses en armement mettent en danger notre croissance et notre prospérité !

Lors de la troisième conférence syndicale pour la paix à Salzgitter, Dierk Hirschel, économiste en chef de Verdi, a clairement indiqué que l'augmentation des dépenses militaires n'avait pas l'effet escompté sur la croissance économique. Selon Hirschel, les dépenses militaires sont simplement du « capital mort » et non des investissements productifs qui profitent à la société. Par exemple, alors que l’expansion des infrastructures telles que la construction de routes et les garderies génère des revenus à l’avenir, les dépenses militaires détournent des ressources précieuses des domaines productifs, comme les travailleurs qualifiés et le capital. Cela a non seulement un impact sur l’économie, mais favorise également les luttes sociales pour la répartition, en particulier dans le secteur de l’État-providence, où la pression en faveur du financement ne cesse de croître. Un sujet particulièrement explosif, surtout si l’on considère que le budget fédéral actuel s’élève à 470 milliards d’euros et que les besoins de financement de l’État-providence deviennent de plus en plus importants.

Une autre préoccupation centrale de Hirschel était d'évaluer de manière critique les arguments souvent avancés en faveur d'une augmentation des dépenses de défense. Beaucoup parlent de la nécessité de protéger les capacités de défense. Mais Ingar Solty, consultant pour la politique de paix et de sécurité à la Fondation Rosa Luxemburg, a contredit l'hypothèse largement répandue selon laquelle il existait une menace d'attaque russe contre les pays de l'OTAN. Il a qualifié cette crainte d’infondée et a souligné que la Russie n’avait aucun intérêt à affronter l’OTAN.

Les dépenses militaires à l’ordre du jour mondial

Le débat sur l’augmentation des dépenses militaires s’est également intensifié en Europe. Depuis l’attaque russe contre l’Ukraine en 2022, de nombreux gouvernements de l’UE ont envisagé d’augmenter leurs budgets militaires pour refléter la situation de menace croissante. Selon un rapport de l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (SIPRI), les dépenses militaires mondiales ont considérablement augmenté d’ici 2024. L’objectif était de maintenir les dépenses des pays de l’UE juste en dessous de l’objectif de l’OTAN de 2 % du produit intérieur brut (PIB).

  • Die Militärausgaben haben sich von 2005 bis 2024 betrachtet kontinuierlich gesteigert.
  • Die Dringlichkeit, die Verteidigungsfähigkeit in Europa zu verlängern, ist seit dem Ukraine-Konflikt gestiegen.
  • US-Präsident Donald Trump hatte im Rahmen einer Diskussion sogar anregt, die Ausgaben auf 5 Prozent des BIP zu erhöhen.

Le rapport Kiel souligne qu'une augmentation des dépenses militaires de 2 à 3,5 pour cent du PIB pourrait générer une activité économique privée d'un montant similaire, pouvant atteindre 300 milliards d'euros par an. Cela signifie qu’une augmentation des dépenses militaires de 1 pour cent du PIB pourrait augmenter la productivité du secteur privé de 0,25 point de pourcentage à long terme. Mais ce n'est pas si simple, comme le met en garde Ethan Ilzetzki de la London School of Economics contre les risques que des dépenses de défense plus élevées pourraient faire peser sur la consommation privée, surtout si elles sont financées par des impôts plus élevés.

En résumé, une chose est sûre : alors que le débat politique sur les dépenses de défense continue à être animé, le cadre financier et son impact social ne doivent pas être perdus de vue. Les investissements dans l’éducation, les infrastructures et la sécurité sociale ne doivent donc pas être laissés pour compte, surtout à une époque où la société ressent de plus en plus la pression de financer l’État-providence. L’appel lancé aux décideurs est clair : une approche durable de la sécurité des citoyens ne peut pas passer uniquement par les dépenses de défense.