Malgré son limogeage, Stamp reste dans le jeu de la migration : plus d'argent pour les ex-ministres !

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L'ancien ministre des Réfugiés de Rhénanie du Nord-Westphalie, Joachim Stamp, restera rémunéré jusqu'à fin 2023 malgré la suppression de son poste. Politique migratoire en transition.

Ex-NRW-Flüchtlingsminister Joachim Stamp bleibt trotz Streichung seines Postens bis Ende 2023 bezahlt. Migrationspolitik im Wandel.
L'ancien ministre des Réfugiés de Rhénanie du Nord-Westphalie, Joachim Stamp, restera rémunéré jusqu'à fin 2023 malgré la suppression de son poste. Politique migratoire en transition.

Malgré son limogeage, Stamp reste dans le jeu de la migration : plus d'argent pour les ex-ministres !

Cologne politique bouillonne ! Les derniers développements concernant la politique migratoire en Allemagne suscitent beaucoup d’intérêt et de discussions. Particulièrement au centre de l'attention : Joachim Stamp, l'ancien ministre de l'Intégration de Rhénanie du Nord-Westphalie, qui continue de jouer un rôle au sein du cabinet du chancelier Friedrich Merz (CDU) malgré une restructuration radicale.

Comment ksta.de Selon des informations, Merz a supprimé un total de 25 postes de commissaire en mai 2023, y compris le poste de Stamp en tant que représentant spécial pour les accords sur la migration. Mais la fin pour Stamp ne signifie pas la fin de son salaire : son salaire intégral continuera à lui être versé jusqu'à fin 2023, même si ses nouvelles tâches ne sont pas encore claires. Sur LinkedIn, il déclare qu'il est « responsable des accords de migration (à temps plein) » depuis mai 2025. Son précédent poste était hautement classifié, avec un salaire de 11 372,63 euros sans avantages sociaux, ce qui lui assurait une position considérable.

Un nouveau chapitre dans la politique migratoire

Mais qu’y a-t-il derrière tout ce tapage ? La ministre fédérale de l'Intérieur Nancy Faeser a de grands projets, comme l'explique le gouvernement fédéral sur son site Internet. Elle annonce un changement général de la politique migratoire, dans le cadre duquel les conditions d'entrée seront à l'avenir examinées de manière plus stricte. L’objectif est d’amener les gens dans l’UE selon des critères clairs et en même temps de vaincre le modèle économique des passeurs. Stamp est présenté dans ce contexte comme un acteur clé qui, bien que dans une position difficile, reste la clé d’importants accords migratoires.

Dans ses fonctions précédentes, Stamp a déjà conclu des accords importants avec des pays comme la Géorgie et le Maroc. Peu avant son éviction, il était en Colombie pour des entretiens qui pourraient avoir des implications considérables sur la future politique migratoire. Que de hauts et de bas dans ce paysage politique !

L’UE et son rôle dans l’immigration

Un regard sur l’UE montre qu’un travail intensif y est mené pour une politique d’immigration cohérente. Selon europarl.europa.eu L’objectif de l’UE est de développer une politique d’immigration globale fondée sur la solidarité. Les conditions de l'immigration légale et de l'intégration des ressortissants de pays tiers sont définies. La lutte contre l’immigration clandestine et la traite des êtres humains figure également en bonne place à l’ordre du jour. Le principe de solidarité joue un rôle crucial pour garantir une répartition équitable des responsabilités.

Les défis sont grands : la nouvelle politique migratoire vise à lutter contre l’immigration légale et illégale et à lutter contre la traite des êtres humains. Des accords de réadmission efficaces avec les pays d’origine et de transit pourraient y contribuer de manière significative.

Joachim Stamp se trouve donc dans une position ambivalente : en tant qu'ancien ministre doté d'un salaire remarquable et de nombreux contacts, mais confronté à des tâches floues, voire fluctuantes, et à un réalignement fondamental de la politique migratoire. Il reste à voir comment l’ensemble du jeu évoluera. Cologne, on s’en doute, continuera à le suivre de près !