Téhéran célèbre le cessez-le-feu : soulagement, mais espoirs profondément déçus
Il y a un soulagement à Téhéran après le cessez-le-feu, mais les espoirs de changement restent déçus. Évaluations des citoyens.

Téhéran célèbre le cessez-le-feu : soulagement, mais espoirs profondément déçus
Aujourd’hui, 25 juin 2025, on constate à Téhéran un soulagement notable face à la fin temporaire des combats. Mais que signifie ce cessez-le-feu pour la population locale ? D’un côté, il y a des voix positives, comme celle de Sudabeh, un enseignant à la retraite, heureux de pouvoir enfin dormir tranquillement. Pour d’autres, en revanche, les récentes attaques semblent liées à un espoir de changement déçu. Jahangir, un agent immobilier de 47 ans, voit dans les attentats une opportunité pour la chute du régime islamique, tandis que l'étudiante Mina reste sceptique : « Les conséquences économiques vont nous tourmenter pendant longtemps ».
La situation dans la ville est tendue. Craignant de nouvelles attaques, de nombreux Téhéraniens ont quitté leurs foyers et se sont retirés vers le nord ou vers les frontières. Les magasins étaient souvent vides et les coupures d’eau et d’électricité sont désormais devenues la triste norme. Après l'annonce du cessez-le-feu, une célébration organisée par l'État célébrant les forces armées a eu lieu, mais les gens continuent de rentrer dans la ville alors que la plupart des bureaux du gouvernement sont fermés. Ce rapport Antenne Unna.
Le contexte du conflit
Le conflit, qui s'inscrit dans le contexte de la guerre au Moyen-Orient, a débuté le 7 octobre lorsque l'organisation terroriste Hamas a attaqué Israël. Cette attaque a non seulement déclenché la guerre au Moyen-Orient, mais a également alimenté le débat social sur le conflit. Alors que les États arabes font preuve de solidarité envers les civils palestiniens, certains pays commencent à remettre en question la normalisation avec Israël. Bien que l’État iranien ait salué l’attaque du Hamas, il a souligné qu’il n’était pas directement impliqué dans sa planification. Mais le soutien au Hamas a été évident au fil des années, tant sur le plan financier que militaire, à travers les installations de fabrication locales et la technologie des armes, comme on pourrait le supposer hâtivement.
Ces derniers mois, les États-Unis, dirigés par le président Donald Trump, ont négocié un cessez-le-feu entre Israël et l'Iran. Fort Miroir quotidien L'envoyé spécial américain pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, s'est montré optimiste quant à la conclusion d'un accord de paix. Les discussions sur le programme nucléaire iranien, que Téhéran revendique à des fins pacifiques, se poursuivent depuis avril et visent à aboutir à une solution diplomatique. Washington, de son côté, craint que l’Iran ne développe des armes nucléaires.
Entre espoir et déception
Malgré la situation, les sentiments sont mitigés au sein de la population iranienne. Alors que Katajun, un autre étudiant, critique la mauvaise performance de l'opposition iranienne à l'étranger, les craintes et les inquiétudes économiques de la population se juxtaposent à l'espoir que ce cessez-le-feu puisse apporter un changement fondamental. La plupart souhaitent simplement la fin des troubles constants et un retour à la normale, un défi qui nous attend.
Les derniers développements montrent clairement à quel point la situation est complexe en Iran et dans l’ensemble du Moyen-Orient. Même si la fierté nationale est renforcée, le conflit interne entre l’espoir de changement et la réalité de la vie reste entier. Les régions elles-mêmes sont confrontées au défi de trouver un moyen de sortir de l’ombre d’un conflit militaire, qui risque de devenir une question centrale pour les populations dans un avenir proche.