Les ministres de l’Intérieur appellent à des politiques d’asile plus strictes contre la migration et l’extrémisme !

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Lors de la conférence des ministres de l'Intérieur à Bremerhaven, le ministre fédéral de l'Intérieur Dobrindt appelle à une réforme du système d'asile afin de réduire l'immigration.

Bundesinnenminister Dobrindt fordert auf der Innenministerkonferenz in Bremerhaven eine Reform des Asylsystems zur Migrationsreduktion.
Lors de la conférence des ministres de l'Intérieur à Bremerhaven, le ministre fédéral de l'Intérieur Dobrindt appelle à une réforme du système d'asile afin de réduire l'immigration.

Les ministres de l’Intérieur appellent à des politiques d’asile plus strictes contre la migration et l’extrémisme !

Que se passe-t-il dans la politique intérieure allemande ? Lors de la conférence des ministres de l'Intérieur à Bremerhaven, qui a duré trois jours et présidée par le sénateur de l'Intérieur de Brême Mäurer (SPD), le ministre fédéral de l'Intérieur Dobrindt a clairement indiqué que le gouvernement fédéral s'efforçait de renforcer le régime d'asile européen commun. L’objectif de la réunion est d’envoyer un signal fort en faveur d’une réduction des migrations. Les questions de migration ne sont pas les seules à avoir été abordées dans plus de 80 points de l'ordre du jour. Le thème de la surveillance électronique des résidences a également été abordé dans le cadre de la lutte contre le fémicide.

Sur un autre point, les ministres ont discuté de la manière de traiter l'AfD, surtout si elle devait être classée par la justice comme étant définitivement un extrémiste de droite. Le sujet est explosif, car l'AfD est étroitement surveillée par l'Office fédéral pour la protection de la Constitution (BfV). Selon le Tagesschau(https://www.tagesschau.de/inland/innenpolitik/afd-verfassungsschutz-rechtsextremismus-100.html), l'AfD a été classée comme « certainement d'extrême droite » en raison de son caractère extrémiste. Cette décision s'appuie sur un rapport interne qui met en avant les attitudes du parti qui méprisent la dignité humaine.

L'extrémisme de droite au centre des préoccupations

L’Office pour la protection de la Constitution a clairement montré que l’AfD opère avec une rhétorique ethnique-nationaliste. Des chercheurs comme Mathias Quent évoquent trois grands principes qui ont conduit à qualifier le parti d'extrême droite : les violations de la dignité humaine, de la démocratie et de l'État de droit. Les problèmes se reflètent également dans les déclarations de membres du parti tels que Hannes Gnauck et Alice Weidel, qui parlent négativement à plusieurs reprises des personnes issues de l'immigration. Si l’on en croit l’AfD, les ressortissants issus de pays à majorité musulmane ne sont pas égaux.

La situation politique actuelle est d’autant plus alarmante que le nombre d’actes de violence d’extrême droite a fortement augmenté. En 2024, 37 835 délits de ce type ont été enregistrés, soit une augmentation de 47,4 % par rapport à l’année précédente. Ce qui est également inquiétant, c'est l'augmentation du nombre d'extrémistes violents de droite, dont le nombre potentiel s'élève à environ 15 300 personnes, soit une augmentation significative par rapport aux années précédentes.

Impacts et défis sociaux

Le développement de mouvements d’extrême droite en Allemagne reste une question sociale centrale. Les manifestations, qui tournent souvent autour de questions telles que l'asile et la migration, restent à un niveau élevé. Selon les informations du Verfassungsschutz, environ 360 manifestations d'extrême droite ont eu lieu en 2024, qui se concentrent fortement sur les problèmes sociaux et propagent souvent des manifestations anti-immigration et positions antisémites.

Les acteurs politiques doivent donc relever de toute urgence ce défi qui met non seulement à l’épreuve l’ordre démocratique mais aussi la coexistence sociale. L’AfD utilise astucieusement le terme technique « remigration » dans son programme électoral pour les élections fédérales de 2025 et se positionne ainsi clairement dans le débat social. Un processus d’interdiction des partis pourrait bientôt redevenir un problème, alors que le débat sur la manière de gérer les tendances extrémistes de droite devient de plus en plus bruyant.

Toutes ces évolutions actuelles montrent que les défis politiques et sociétaux sont étroitement liés. Les problèmes quotidiens tels que les questions de migration et la lutte contre l’extrémisme doivent être abordés ensemble afin de garantir une coexistence sûre et équitable en Allemagne.