La Bulgarie dans le chaos : les arrestations d’oligarques menacent l’adhésion à l’euro !
Bulgarie, 19 juillet 2025 : La corruption, les oligarques et l'instabilité politique menacent l'intégration du pays à l'UE.

La Bulgarie dans le chaos : les arrestations d’oligarques menacent l’adhésion à l’euro !
Il se passe beaucoup de choses en Bulgarie. Les arrestations de personnes qui luttent contre la corruption persistante dans le pays se multiplient actuellement. L'accent est particulièrement mis sur Deljan Peewski, un puissant oligarque et homme politique sanctionné par les États-Unis pour corruption et trafic d'influence. Les critiques avertissent que son influence menace non seulement la stabilité de la Bulgarie, mais pourrait également avoir des conséquences considérables sur la sécurité européenne. Welt.de rapporte que la population bulgare est divisée en deux camps : l'un favorable à une intégration plus poussée à l'UE et l'autre favorable à des liens plus étroits avec la Russie.
La récente arrestation de Blagomir Kotsev, maire de Varna et membre de l'alliance réformatrice « Nous poursuivons le changement », est particulièrement explosive. Kotsev est accusé de faire partie d'un groupe criminel engagé dans la corruption et le blanchiment d'argent. Pour le groupe libéral « Renew Europe », cette arrestation est un cas évident d’abus politique. Les critiques y voient un outil destiné à réprimer les politiciens de l’opposition et craignent que le système judiciaire ne soit utilisé comme un instrument de discrédit politique.
Toutefois, des réformes substantielles restent un défi en Bulgarie. La situation politique est instable ; Il y a eu six élections au cours des quatre dernières années. Dans le cadre de leurs réformes de l'année dernière, le Premier ministre Kiril Petkov et le ministre des Finances Assen Vasilev ont travaillé au renforcement de l'État de droit et à la lutte contre les structures mafieuses, ce qui a été très bien accueilli par la population. Mais Petkov lui-même n’était pas non plus à l’abri de conflits. Il a donné à Peevsky le titre de « Serviteur de Poutine », en référence aux liens étroits entre l'oligarque et la Russie.
Les ombres du passé
Les racines de la situation actuelle remontent à l’ère post-communiste. Avec la chute du mur de Berlin et la fin du bloc de l’Est, la Bulgarie a connu une crise économique et politique qui a ouvert la voie à l’émergence de l’oligarchie. Dans les années 1990, des réseaux informels se sont formés pour s'emparer du pouvoir politique et économique du pays, un phénomène connu sous le nom de « capture de l'État ». Aujourd’hui encore, ces circonstances bloquent le développement de la Bulgarie et empêchent une lutte efficace contre la corruption. Fort Fomoso La Bulgarie a également l’honneur douteux d’être le pays le plus pauvre et le plus corrompu de l’UE.
Les manifestations de l'été 2013, déclenchées par la nomination de Peewski à la présidence de l'Agence d'État pour la sécurité nationale, ont mis en évidence le mécontentement des citoyens à l'égard d'un système en proie à la corruption. Mais malgré l’engagement en faveur des réformes et de la lutte contre la corruption, le chemin semble encore semé d’embûches. Les récentes élections parlementaires qui ont eu lieu cette année et qui ont été marquées par des troubles et des manipulations politiques en sont un exemple.
Un regard vers le futur
Avec l’entrée imminente dans la zone euro en janvier 2024, la Bulgarie traverse une période cruciale. Toutefois, la question demeure de savoir si le pays sera capable de surmonter ses difficultés internes pour répondre aux normes requises. De nombreux Bulgares sont préoccupés par l'évolution politique et attendent que leur voix soit entendue dans le processus politique. Peewski, qui élargit sa position au sein de son camp politique, est considéré comme un obstacle majeur à la mise en œuvre effective des réformes urgentes. Le tableau qui se dégage est celui de profondes tensions et incertitudes.
Puisse la communauté européenne prêter attention aux développements en Bulgarie, car ils pourraient affecter non seulement l'avenir du pays, mais aussi la stabilité de toute la région. RFE/RL constate que la crise politique croissante et le refus de mettre en œuvre des réformes fondamentales sont alarmants pour toutes les parties concernées.