Maire du Kinzigtal : voiture de société ou voiture privée ?
Découvrez comment les maires de Freudenstadt utilisent les voitures de société à titre privé, y compris les nouvelles réglementations de 2026 et des exemples locaux.

Maire du Kinzigtal : voiture de société ou voiture privée ?
Un sujet intéressant est souvent abordé dans le monde des maires : l’utilisation des véhicules officiels. À Haslach, le maire Armin Hansmann a annoncé qu'il utiliserait une Ford Kuga comme voiture de fonction après l'expiration de son contrat de leasing en janvier 2026. Jusqu'à présent, il conduisait une BMW X5, qu'il a succédé à son prédécesseur Philipp Saar. À Haslach, une décision du conseil municipal de 2005 lui permet d'utiliser sa voiture de société à titre privé, un privilège très courant pour les maires du Bade-Wurtemberg. Cet avantage spécial est également connu sous le nom de « privilège du maire » et permet de répondre aux préoccupations des citoyens même en dehors des heures normales de travail, comme Chip rapporté.
Le coût de la nouvelle voiture de société est d'environ 550 euros par mois, entretien compris. Hansmann prévoit de modifier la classification des véhicules de « classe de luxe » à « classe moyenne supérieure » pour le prochain achat. Il est intéressant de noter que le maire de Hausach, Wolfgang Hermann, est la seule autre personne de la région à utiliser également une voiture de société. Hermann conduit actuellement une BMW iX1 électrique, dont le tarif de location s'élève à un peu moins de 650 euros. Si vous ajoutez des coûts supplémentaires, cela devient une somme considérable.
La réglementation et la perception
De nombreux maires de la région, notamment ceux de Wolfach, Steinach et Gutach, se déplacent principalement dans leur véhicule privé. Cependant, vous devez vous assurer que les déplacements professionnels sont facturés conformément à la loi nationale sur les frais de déplacement. La maire Helga Wössner de Mühlenbach et Thomas Geppert de Wolfach n'utilisent pas du tout de voiture de société afin d'éviter éventuellement d'être remarqués par les citoyens. La question se pose alors : quelle est l’importance de l’image que les maires présentent au public ?
Martin Aßmuth, le maire de Hofstetten, conduit une Dacia jogger d'occasion et prend une direction différente : il ne facture pas les déplacements professionnels et estime que cela lui coûte une somme à quatre chiffres. Ces différentes approches montrent à quel point les décisions concernant l’utilisation des voitures de société peuvent être diverses parmi les maires.
La situation particulière des maires du Bade-Wurtemberg est un sujet intéressant. Si les enseignants, les administrateurs et les policiers ne bénéficient pas d'un privilège comparable, les maires sont également autorisés à utiliser leur voiture de société à des fins privées. Cependant, la réglementation relative à cet usage est soumise à des règles strictes qui varient d'une commune à l'autre. À Kitzingen, par exemple, le maire n'est autorisé à parcourir qu'un maximum de 500 kilomètres par an à titre privé, et les déplacements entre son domicile et la mairie sont également autorisés. Ici, il vaut la peine de jeter un œil à la facturation pour un usage privé : celle-ci se fait soit via un journal de bord, soit sous forme de forfait selon la règle du 1 pour cent afin de réduire les frais administratifs.
Ces réglementations et différences soulèvent des questions : dans quelle mesure les décisions des maires concernant l'usage privé sont-elles transparentes et quel impact cela a-t-il sur l'acceptation par la population ? Quoi qu'il en soit, le privilège du maire reste une question qui à la fois suscite l'intérêt des citoyens et stimule le débat sur l'utilisation des ressources publiques.