Promotion des femmes dans la police de Lunebourg : tollé et polémique !
À Lunebourg, un nouveau quota de femmes dans la police provoque des conflits et des litiges juridiques concernant les promotions.

Promotion des femmes dans la police de Lunebourg : tollé et polémique !
Dans les commissariats de police de Lunebourg, Uelzen et Lüchow-Dannenberg, une instruction visant à augmenter la proportion de femmes aux postes de direction fait sensation parmi les policiers. La mesure a été particulièrement critiquée à Uelzen. Comment Lunebourg actuellement signalé, le tribunal administratif a pour l'instant arrêté la mise en œuvre de cette pratique. Cela met en lumière les défis de la promotion des femmes au sein des forces de police et son impact sur le département.
L'Association des policiers criminels allemands (BdK) s'est prononcée avec véhémence contre la stratégie de financement et a remis en question les qualifications des candidats. Ce qui est particulièrement critiqué, c'est que les promotions sont décidées non seulement sur la base des performances, mais aussi sur la base du sexe et du travail à temps partiel. Un examen des pratiques actuelles en matière de promotion révèle une tendance claire : en raison du nombre plus élevé d'employés à temps partiel, principalement des femmes, les opportunités pour les fonctionnaires masculins sont sévèrement limitées.
Le dilemme des promotions
Les inquiétudes des autorités ne sont pas sans fondement. Selon certains rapports, même les femmes reconnaissent les qualifications de leurs collègues masculins dans les cercles d'évaluation. Cela montre à quel point l’insécurité est profondément ancrée au sein de la main-d’œuvre. Le chef de la police Thomas Ring, désormais installé à Braunschweig, est lié à cette situation. Sa position et celle de ses prédécesseurs, dont Robert Kruse, soulèvent des questions sur la transparence et l'équité du processus de promotion.
« Il est risqué de protester contre cette pratique de promotion », estime un proche. La frustration des fonctionnaires face aux opportunités de carrière limitées est palpable. Il est souvent perçu comme absurde que certaines promotions ne soient pas basées sur l'expérience ou les qualifications.
En route vers l'égalité
Cette situation déclenche un débat fondamental sur la promotion des femmes et la compatibilité entre famille et travail. Les responsables de l'égalité des chances, qui jouent un rôle central depuis l'entrée en vigueur de la loi de Basse-Saxe sur l'égalité des chances (NGG) le 1er janvier 2011, devraient servir d'interlocuteurs pour trouver des solutions. Le NGG vise à parvenir à un statut égal pour les femmes et les hommes dans l’administration publique et à réduire la sous-représentation. Cependant, la situation au sein des forces de police soulève la question de savoir si les agents chargés de l'égalité des chances disposent réellement de l'indépendance nécessaire pour mettre en œuvre efficacement les mesures requises.
Les tâches du responsable de l'égalité des chances sont diverses. Ils promeuvent et surveillent la mise en œuvre de la NGG et de la loi générale sur l'égalité de traitement (AGG) et participent également à la création de plans d'égalité. Mais on se demande de plus en plus si ces mécanismes suffisent à garantir une réelle égalité dans la pratique.
Au milieu de ce débat, le Tribunal administratif supérieur pourrait à l'avenir intervenir plus fortement dans les pratiques de promotion de la police. La question de l’égalité n’est pas seulement une question d’équité, mais aussi un défi central pour l’intégration de diverses perspectives et expériences dans le travail de la police.