Élections en NRW : le SPD se bat pour la confiance – l’AfD a presque triplé !
Après les élections locales en Rhénanie du Nord-Westphalie, le SPD et la CDU discutent des conséquences des résultats des élections et des réformes de l'État-providence.

Élections en NRW : le SPD se bat pour la confiance – l’AfD a presque triplé !
Après les élections locales du 15 septembre 2025 en Rhénanie du Nord-Westphalie, qui ont enregistré le taux de participation le plus élevé depuis 1994 avec un taux de participation de 56,8 pour cent, les responsables politiques apparaissent sous un nouveau jour. [ZDF rapporte que] la CDU est devenue la force la plus forte lors de ces élections avec 33,3 pour cent, suivie par le SPD, qui a obtenu 22,1 pour cent, soit une perte de 2,2 points de pourcentage par rapport aux élections de 2020. Mais les résultats n'ont pas seulement un impact direct sur le paysage des partis, mais aussi sur le débat sur l'argent des citoyens et l'État-providence.
Le chef du SPD, Bärbel Bas, a déclaré que la catastrophe majeure que beaucoup craignaient ne s'était pas produite. Les votes des partisans du SPD pourraient désormais jouer un rôle important, notamment avant le second tour des élections du 28 septembre. Cependant, à Gelsenkirchen, où l'AfD était initialement prévue comme la force la plus puissante, le SPD a réussi à conserver le dessus, ce qui renforce les espoirs d'un large soutien contre l'AfD.
L’AfD a le vent en poupe
L'AfD a presque triplé son résultat électoral et atteint 14,5 pour cent, mais reste en retrait par rapport aux résultats à l'échelle nationale. [Tagesschau souligne] que la plupart des électeurs de l'AfD sont convaincus des enjeux du parti et ne votent pas seulement en signe de protestation. Même si l'AfD a réussi à atteindre le second tour des élections à Gelsenkirchen, elle est restée à la traîne du SPD au conseil municipal.
Le climat politique en Rhénanie du Nord-Westphalie reste tendu. La CDU et le SPD semblent stables, mais le déclin des partis populaires a commencé depuis longtemps. Un examen de l'évolution à long terme montre que la CDU et le SPD ont obtenu ensemble environ 75 pour cent des voix en 2004, contre seulement 55 pour cent en 2025. Cela pose de nouveaux défis aux anciens partis et laisse place à des alternatives.
Nécessité de réformes et de discussions sur la politique sociale
Des voix s'élèvent désormais dans les rangs du SPD pour exiger que la pression sur l'État providence soit accrue, notamment afin de contrecarrer l'AfD. Le maire de Duisbourg, Sören Link, appelle à une lutte stricte contre la fraude sociale et a déjà ordonné une opération pour contrer l'influence de l'AfD. Il souligne que ses actions représentent la justice sociale et que la fraude ne peut être tolérée. Dans ce contexte, Bärbel Bas a consulté divers économistes pour souligner les avantages de l'État-providence et a discuté d'éventuelles réformes pour regagner la confiance.
Dans une émission de l'ARD, Bas et le chancelier Friedrich Merz ont annoncé qu'ils ne voulaient pas ignorer les défis de l'État-providence, mais qu'ils voulaient les surmonter par des réformes concrètes. Miersch, du SPD, souligne que le nombre de personnes qui ne souhaitent pas travailler dans le système de protection sociale est extrêmement faible, ce qui pourrait alimenter davantage le débat sur la réforme de la sécurité de base.
À l’occasion de ces élections mouvementées et des discussions en cours depuis lors, il sera crucial de se pencher sur le prochain second tour des élections. Les Verts, considérés comme les plus grands perdants du scrutin, espèrent un retournement de situation dans ce second tour crucial et visent un retour au sommet, tandis que la CDU et le SPD doivent poursuivre leur combat pour les électeurs et contre l'AfD.
Un résultat est déjà clair : le paysage politique de Rhénanie du Nord-Westphalie reste dynamique et préparé au changement. En ce sens, une chose est sûre : les électeurs peuvent s’attendre à des développements passionnants dans les événements politiques.